Joue-la comme Zidane

Publié le par Zizanie

Coup de tête. Et je ne suis pourtant pas particulièrement fan de Zidane. Dans quelques heures, je serai dans l’avion. Oui, oui, z’avez bien lu, Zizanie dans un avion. Evidemment, on m’assommera pour y monter, et je serai en mode autiste durant tout le trajet. Evidemment.
Me reste plus qu’à vous dire qui est le « on ». Et si j’ai envie de vous faire mariner, hein ?
Ouais d’abord.

Et puis, pour commencer, je ne vous ai pas dit où j’allais. En même temps, moi non plus je ne le savais pas. C’est pas une raison pour ne pas vous le dire. Je peux vous le faire deviner, aussi ? Non ? Z’aimez pas les devinettes ? Z’êtes nuls.
Un pendu ? Ben ça risque de pas être très pratique. L’interactivité de ce blog a ses limites. Et puis de toute façon, vu que dans moins de cinq heures, je décolle, de chez moi en tout cas, vous n’auriez la réponse qu’à mon retour. C’est une idée, ça, tiens.

Mais je ne suis pas quelqu’un de particulièrement sadique de nature. Enfin si, un peu. En tout cas, pas ici. Mais peut-être bien que vous vous en fichez. Pas du fait que je sois sadique ou non, hein. Même si vous vous en fichez peut-être aussi. Non, de la destination de mon coup de tête.

Bon, si je vous dis que c’est un paradis gastronomique pour les goûts d’une Zizanie. Les cinglés qui lisent ce blog depuis un moment devraient avoir la réponse. Certes, il peut y en avoir deux, à la limite.
Deuxième indice, si je vous dis qu’histoire de l’artistiquement parlant, c’est le berceau de la période que je préfère, et de loin. Ceux qui n’ont pas trouvé ont du passer à côté de nombreux articles. Dans un élan de grande générosité, à ceux qui ne sauraient pas de quelle période je parle, je n’aurais qu’un indice à donner. Et pas des moindres. Il illustre parfaitement mes références culturelles. Le dernier indice est donc : Tortues Ninja. Je me dis que toi, lecteur chéri, tout intelligent que tu es, tu as immédiatement fait le rapprochement.

Tu as deviné ? Je n’en doute pas une seconde. Je ne sous-estime pas mon lectorat. Il est donc inutile que je donne la réponse. Z’allez me dire, que dans Fort Boyard, ils donnent toujours la solution à la fin. Toujours ces foutues références, je vais finir par griller ma réputation, moi. Toujours est-il que.
Ma bonté légendaire accepte de souffler la réponse aux deux du fond qui ne suivent pas.
Ma bonté légendaire est trop bonne, je sais.

Cher lecteur près du radiateur (en espérant que tu sois pas celui qui a tapé « Ribéry casier judiciaire » sur google, parce que ce ne sera pas la réponse à laquelle tu t’attendais, désolée de te décevoir, ou pas, parce qu’en même temps, je déteste Ribéry, donc je vois pas pourquoi je serais désolée, mais là n’est pas le sujet et il serait temps de fermer la parenthèse), je t’annonce officiellement que je me barre à Florence. En Toscane, du moins. Parce qu’il n’est pas certain qu’on reste à Florence. Toujours ce mystérieux « on ». Sauf que là, on est mis à la place de nous. Contrairement au premier. Ça évite de savoir conjuguer ses verbes. Quoiqu’il en soit, nous, c’est quand même, au minimum, deux personnes.

Z’allez dire que je suis déjà au moins deux, à moi toute seule. Z’auriez pas tort. Mais le nous comprend, et toutes les Zizanie (en un bloc, j’espère, manquerait plus que je me désagrège dans la stratosphère, tu vois que j’ai des raisons sérieuses de ne pas vouloir monter dans cet avion), et un ou plusieurs individus ne créchant pas dans la tête de Zizanie.

Z’avez envie de savoir, hein ? Pas du tout, si ça se trouve. Mais comme on est sur mon blog et que je me la pète grave, grave, grave, je dis qu’est-ce que je veux.
Et je te dis même que je pars à Florence avec Tarabas. Oui, le même Tarabas. Celui avec lequel j’ai rompu lundi. Si, si. Je ne dirais pas que je faisais des histoires pour rien. Parce que jusque-là, rien ne s’est vraiment arrangé. C’est quitte ou double.
On ne pouvait pas se quitter comme ça. On ne pouvait pas continuer comme ça.
Il m’a appelé. Il m’a demandé si je le suivrais à Florence immédiatement. Il a repoussé son immédiatement à jeudi au milieu de la nuit. Et j’ai répondu qu’il fallait que je me rachète de la crème hydratante.

Je ne sais pas quand je rentre. Il n’a pas daigné me donner cette information. M’en fous, j’aurais rien contre m’installer à Florence. Ce qui est certain, c’est que je ne pourrais pas bloguer ces prochains jours. Alors doucement sur les mises à jour, hein, parce que j’aimerais bien avoir une vie, en rentrant, et ne pas passer des heures à lire les vôtres. Pour ce qui est des miennes, il n’y en aura pas. Mais il y a trois-cent-cinq articles avant celui-là, donc il y a de quoi lire. Et si, comme certains, tu aurais tout lu, et là permets-moi de te dire que tu es un peu cinglé, parce que bon, hein, il reste les liens en bas de la page, qui mènent vers des blogs encore plus mieux, d’abord. Donc ne va pas dire que je t’abandonne. Tout de suite les grands mots. Tu peux rester autant que tu veux.
Mais n’oublies pas d’éteindre la lumière et claque la porte en partant.



Météo intérieure
 :
Plein soleil

Dans les oreilles : Miossec - Je m’en vais

Sous les yeux : Un sourire jusqu’aux

Publié dans Soliloques

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G
Bon voyage, bon Offices, fait un clin d'oeil à la vénus d'Urbino de ma part :)
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Z
<br /> Ben en fait je ne supporte pas Titien, je développe une allergie depuis une certaine expo, donc Vénus ou pas, je me suis permise de zapper la salle.<br /> <br /> <br />
C
Quelle vie chère Zizanie! J'adore ça. Ca va ça vient ça reste ça gratte ça éclate ça repart et ça revient en courant. Quel bon plan proposé par Tarabas, y'a rien de mieux que Florence pour s'apaiser l'esprit. Mama mia, prends soin de toi, respire..à fond!<br /> mais reviens quand même..
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Z
<br /> Pour s'apaiser l'esprit je ne sais pas, je ne sais pas ce que ça veut dire en fait, mais il n'y a rien de mieux que Florence tout court.<br /> <br /> <br />
K
Même pas j'aurais eu besoin que tu donnes les réponses du où et du avec qui ^^ (enfin, l'Italie c'était bon, Florence, c'était limite)(et ce sont les tortues ninja qui m'ont confirmé : elles mangent des pizza)<br /> <br /> En tout cas, c'est génial. Profite bien de ce "grand soleil" et de Monsieur T. . (en même temps, cette injonction, tu ne la liras qu'à ton retour)(à ce sujet, "n'oublie pas de revenir" => +1)<br /> <br /> ("(en un bloc, j’espère, manquerait plus que je me désagrège dans la stratosphère, tu vois que j’ai des raisons sérieuses de ne pas vouloir monter dans cet avion)" > mort de rire :-D )
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Z
<br /> J'avais pas le temps de lancer un concours, c'est dommage.<br /> Lu qu'à mon retour, certes, mais bien profité quand même.<br /> <br /> <br />
P
Mais t'y connais rien, elles vivent pas à Florence les Tortues Ninjas! Y vivent à NY.<br /> Et c'est pas parce que j'ai lu tout ton blog que je suis cinglée (je dis pas que je le suis pas, mais y'a pas de cause à effet).<br /> Et rien que pour t'emmerder je vais me mettre à publier deux articles par jour.<br /> Oublie pas de revenir.
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Z
<br /> Ouais mais ils seraient plus heureux à Florence les Tortues Ninja, elles sont meilleures les pizzas en Italie.<br /> <br /> Et il sont où les deux articles par jour, hein ?<br /> <br /> <br />