Comme un punk en hiver

Publié le par Zizanie

Festiblues. Ou le système immunitaire déjà en vacances. Prendre froid malgré la canicule, il n'y avait que moi pour essayer. Game over. Fièvre, nausées, douleurs. J'agonise. C'est pas comme si j'avais été malade tous ces derniers mois.

Mes anticorps pioncent, mais mon cerveau continue à tourner, ça me fatigue. Et, juste au moment où je scribouille cet article, il s'interroge sur l'effet facebook.
Prenons un ex sans importance. Dont je n'ai jamais été amoureuse. Et heureusement pour moi parce que j'ai eu droit au coup de la rupture par texto. Suivie de l'engueulade en bonne et due forme parce que ça m'avait mise hors de moi. C'est quoi ces gens qui n'assument pas ? Bref. Donc il a fait sa vie, j'ai fait la mienne. On continuait à prendre des nouvelles, il m'a supprimé de ses contacts MSN, mais m'a envoyé une demande d'ajout sur Facebeurk. Du temps où je disais encore Facebeurk, moi jamais. Pas très clair, l'animal.

Puis quand j'ai décidé de faire part au monde de ma vie, j'ai pu accéder à la sienne. Un petit message de sa part, histoire de. Plus jamais de réponse à ma réponse, qui pourtant contenait une question. Vous suivez toujours ? Donc plus rien. Jusqu'aux photos-exhibitions où il enlace une petite poupée made in Slavie. Avec des bras pleins de muscles. Et je me dis qu'il était béni le temps où l'on m'épargnait ce genre de photos. Je tiens à préciser qu'il n'est aucunement question de jalousie ou je ne sais quelle connerie du genre. C'est juste que je ne l'ai pas reconnu. Et qu'elle me parait loin l'époque où les mêmes choses nous faisaient rire. Parce qu'avant tout, c'était un ami que j'appréciais beaucoup. On était potes, célibataires. On s'ennuyait. C'était même pas un ex, en fait. Rien d'autre qu'un fucking friend.

Depuis, il est devenu CRS. Il a changé du tout au tout. Et ce qui m'embête le plus, c'est que les moments qu'on a partagé sont également dans ses souvenirs à lui. Déformés, peut-être. Refoulés, sans doute. Il y a un bout de moi sur lequel je ne peux exercer aucun contrôle. Et ça me perturbe. Rien qu'une histoire d'ego, en fait. On en revient toujours à ça.

Cet article est vraiment médiocre. Mais comme c'est le quatrième que j'écris et que je ne termine pas, je vais activer mes mains pleines de doigts pour le publier sur ce foutu blog. J'ai bien le temps, j'attends que mes ongles de pieds sèchent. C'est la seule solution que j'ai trouvé pour conserver un minimum de superficialité alors que je dormais sous une tente, que je me réveillais avec des cernes au milieu des joues, toute bouffie, gueule de bois en option. Que je passais ma journée en vieilles Converse dégueulasses, et surtout en jean élimé, déchiré, taché. Tous les ans, je retrouve un peu de ma période ado-rebelle-en-mode-grunge. Qui ne s'est d'ailleurs jamais arrêté musicalement parlant. On fait ce qu'on peut pour ne pas grandir. Et puis le vernis, c'était bien utile pour distinguer mes orteil du reste de la jambe quand j'avais triplé de volume à cause de la chaleur.

Je n'aime pas l'été. L'été ne m'aime pas. Dès qu'il fait trop chaud, je gonfle et/ou je m'évanouis. Autant pas faire les choses à moitié. Je joue les princesses, option pâmoison intégrée. Il y a même des festivaliers qui ont agité leur éventail improvisé vers mon visage parce qu'ils me sentaient défaillir. Alors que j'étais en service. Et puis malgré la panoplie manches longues, pantalon, casquette, lunettes mouches, crème solaire SPF 50, compléments alimentaires de préparation au soleil, j'ai quand même réussi à choper quelques coups de soleil, avec allergie en prime. Le tout en étant malade, évidemment, sinon c'est moins drôle. Je m'épuise.
Bon c'est pas tout, mais comme il commence à faire moins chaud, je vais en profiter pour sortir faire un tour dans la vie réelle.



Météo intérieure : Canicule

Dans les oreilles
 :
Alice in Chains - Sickman

Sous les yeux
 :
Les 317 mises à jour de Netvibes

Publié dans Soliloques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article