J'ai dix ans
J’ai appris qu’il y avait un cheval qui s’appelait Quinze Mars. Non, je ne m’intéresserai pas plus aux courses et aux hippodromes pour autant. Sauf pour les Solidays. Ben oui, Solidays, c’est à Longchamp. D’ailleurs, z’avez intérêt à prendre vos places, c’est les dix ans, ça va tout déchirer. Viendez ! Allez ! On ne discute pas ! Les places seront mises en vente d’ici la fin de la semaine (en principe demain, jeudi) avec une super promo pour les premiers. Solidays, même sans les concerts, même sous la pluie et les pieds dans la boue, ça se manque pas. Surtout pour les dix ans. Non mais !
D’ailleurs, tant qu’à faire, je vous donne une partie du mode d’emploi du festivalier averti.
Le festivalier averti prend ses places dès l’ouverture de la billetterie, pour bénéficier de la promo de-la-mort-qui-tue. Et parce que le festivalier averti ne vient pas que pour la programmation. Même si elle va tout déchirer. Et puis dans les quatre-vingt concerts, y’en aura forcément qui vous plairont, c’est statistique. Non, c’est pas du tout statistique mais c’est comme ça. Solidays, c’est un pèlerinage.
Le festivalier averti réserve le camping aussi. Parce se réveiller sans radio camping, ça me parait impensable. Et faire du camping sauvage alors qu’on a le meilleur camping du monde, avec des bénévoles exceptionnels, ce serait bête.
Le festivalier averti vient en transports en commun. Parce que les bénévoles des navettes, c’est (en tout cas, c’était puisque je n’y serai plus) les meilleurs. Et qu’on peut même leur faire des câlins en partant. Et surtout parce que les places pour se garer sont comptées. Et que ce serait con de se faire enlever Titine pendant le festival. Ou alors, le festivalier averti non parisien pense au covoiturage.
Le festivalier averti voyage léger et efficace. Et prévoit un matelas pour sa tente, ou se prépare à dormir très mal pendant trois jours. Parce que le festivalier averti n’oublie pas sa tente. Le festivalier averti n’a pas peur des douches capricieuses. Parce que ça réveille. Les frileux n’auront qu’à prévoir des lingettes. Les autres penseront à leur serviette, parce que je peux vous dire qu’on se les gèle quand on l’oublie. Le festivalier averti prévoit d’ailleurs des tongs. Ça prend pas de place et je vous assure que ça sert. Rien que pour les envies pressantes en pleine nuit, dans le froid. Je peux vous dire qu’à part les pompiers, très entraînés à la chose (et pour cause), enfiler ses chaussures quand on est encore endormi et qu’on est pressé, c’est pas du gatal. Surtout si c’est de bonnes chaussures comme conseillé plus bas et donc à lacets. Même si on fait pas les lacets, c’est coton quand même. Meuh non, c’est pas du vécu, les filles, c’est des princesses. Et les princesses n’ont pas besoin d’aller aux toilettes.
Le festivalier averti ne vient pas en chaussures de ville qui font mal aux pieds, parce qu’un festoch, c’est grand, et on marche. Le festivalier averti prévoit les pansements anti-ampoules et en quantité.
Le festivalieraverti parano emporte d’ailleurs une micro-trousse à pharmacie qui sert quasi-tout le temps. Surtout quand le festivalier est maladroit. Ou quand c’est un bénévole et qu’il s’entaille le doigt avec son Leatherman. Mais le festivalier averti ne prend pas de Leatherman parce que ce serait dommage de se le faire confisquer à l’entrée. Le festivalier averti pense aux fioles de sérum phy parce que la poussière, le soleil (ou n’importe quoi d’autre) dans les yeux (plus encore s’ils sont fragiles), ça fait mal. Et des yeux qui brûlent, c’est pas confortable pour regarder un concert.
Le festivalier averti prévoit de quoi se nourrir parce que c’est super ruineux de se nourrir chez les affameurs. Sauf si le festivalier averti roule sur l’or. Mais lui, il fait ce qu’il veut. Parce qu’en plus, la bouffe achetée aux affameurs ne rapporte rien à Solidarité Sida. Le festivalier averti n’oublie pas que les conserves, en verre ou en alu, sont interdites sur le site, ainsi que les bouteilles en verre, et l’alcool. Le festivalier averti ne prend pas de réchaud, c’est proscrit également. Tout ça pour des raisons pas forcément évidentes de sécurité mais c’est comme ça. D’ailleurs, le festivalier averti planque son bouchon de bouteille (en plastique, donc, vous suivez ?) ou en prévoit un deuxième parce que se balader avec une bouteille sans bouchon, c’est pas pratique. Parce que le festivalier averti prévoit de l’eau en bouteille mais ne la descend pas d’un coup pour éviter les heures de file d’attente aux toilettes.
Le festivalier averti prévoit un sac poubelle (pour le camping, mais comme c'est un festivalier averti, c'est sous-entendu), parce que les ordures, ça ne se jette pas sur la pelouse. Et ça sera ça de moins que les bénévoles ramasseront.
Le festivalier averti prend un k-way parce qu’un parapluie c’est pas du tout pratique. Et tant pis pour le brushing. Un festivalier averti regarde la météo mais n’en tient pas vraiment compte parce que la météo, c’est pas fiable. Donc un festivalier averti n’oublie pas la crème solaire. Parce que quand ça cogne, ça le fait pas à moitié.
Le festivalier averti opte pour un sac à dos, qui peut aussi servir à se protéger des mouvements de foules qui t’écrasent sur la barrière. Le festivalier averti fait ce qu’il veut pendant les concerts. Encore heureux. Moi, la foule, j’oublie. Je laisse le slam aux pré-ado-pré-pubères.
Le festivalier averti sait se repérer par rapport à un plan. Il observe tout de suites les scènes opposées. C’est le plus simple.
Et enfin, le festivalier averti n’est pas censé se bourrer la gueule puisque l’alcool est interdit, mais on va pas faire comme si, alors même complètement défoncé, quand le festivalier averti ramène un(e) charmant(e) inconnu(e) dans sa tente, le festivalier met une capote.
Météo intérieure : Temps parfait pour un festoch
Dans les oreilles : Wolfmother - Mind’s Eyes
Sous les yeux : Le forum de Solsid
D’ailleurs, tant qu’à faire, je vous donne une partie du mode d’emploi du festivalier averti.
Le festivalier averti prend ses places dès l’ouverture de la billetterie, pour bénéficier de la promo de-la-mort-qui-tue. Et parce que le festivalier averti ne vient pas que pour la programmation. Même si elle va tout déchirer. Et puis dans les quatre-vingt concerts, y’en aura forcément qui vous plairont, c’est statistique. Non, c’est pas du tout statistique mais c’est comme ça. Solidays, c’est un pèlerinage.
Le festivalier averti réserve le camping aussi. Parce se réveiller sans radio camping, ça me parait impensable. Et faire du camping sauvage alors qu’on a le meilleur camping du monde, avec des bénévoles exceptionnels, ce serait bête.
Le festivalier averti vient en transports en commun. Parce que les bénévoles des navettes, c’est (en tout cas, c’était puisque je n’y serai plus) les meilleurs. Et qu’on peut même leur faire des câlins en partant. Et surtout parce que les places pour se garer sont comptées. Et que ce serait con de se faire enlever Titine pendant le festival. Ou alors, le festivalier averti non parisien pense au covoiturage.
Le festivalier averti voyage léger et efficace. Et prévoit un matelas pour sa tente, ou se prépare à dormir très mal pendant trois jours. Parce que le festivalier averti n’oublie pas sa tente. Le festivalier averti n’a pas peur des douches capricieuses. Parce que ça réveille. Les frileux n’auront qu’à prévoir des lingettes. Les autres penseront à leur serviette, parce que je peux vous dire qu’on se les gèle quand on l’oublie. Le festivalier averti prévoit d’ailleurs des tongs. Ça prend pas de place et je vous assure que ça sert. Rien que pour les envies pressantes en pleine nuit, dans le froid. Je peux vous dire qu’à part les pompiers, très entraînés à la chose (et pour cause), enfiler ses chaussures quand on est encore endormi et qu’on est pressé, c’est pas du gatal. Surtout si c’est de bonnes chaussures comme conseillé plus bas et donc à lacets. Même si on fait pas les lacets, c’est coton quand même. Meuh non, c’est pas du vécu, les filles, c’est des princesses. Et les princesses n’ont pas besoin d’aller aux toilettes.
Le festivalier averti ne vient pas en chaussures de ville qui font mal aux pieds, parce qu’un festoch, c’est grand, et on marche. Le festivalier averti prévoit les pansements anti-ampoules et en quantité.
Le festivalier
Le festivalier averti prévoit de quoi se nourrir parce que c’est super ruineux de se nourrir chez les affameurs. Sauf si le festivalier averti roule sur l’or. Mais lui, il fait ce qu’il veut. Parce qu’en plus, la bouffe achetée aux affameurs ne rapporte rien à Solidarité Sida. Le festivalier averti n’oublie pas que les conserves, en verre ou en alu, sont interdites sur le site, ainsi que les bouteilles en verre, et l’alcool. Le festivalier averti ne prend pas de réchaud, c’est proscrit également. Tout ça pour des raisons pas forcément évidentes de sécurité mais c’est comme ça. D’ailleurs, le festivalier averti planque son bouchon de bouteille (en plastique, donc, vous suivez ?) ou en prévoit un deuxième parce que se balader avec une bouteille sans bouchon, c’est pas pratique. Parce que le festivalier averti prévoit de l’eau en bouteille mais ne la descend pas d’un coup pour éviter les heures de file d’attente aux toilettes.
Le festivalier averti prévoit un sac poubelle (pour le camping, mais comme c'est un festivalier averti, c'est sous-entendu), parce que les ordures, ça ne se jette pas sur la pelouse. Et ça sera ça de moins que les bénévoles ramasseront.
Le festivalier averti prend un k-way parce qu’un parapluie c’est pas du tout pratique. Et tant pis pour le brushing. Un festivalier averti regarde la météo mais n’en tient pas vraiment compte parce que la météo, c’est pas fiable. Donc un festivalier averti n’oublie pas la crème solaire. Parce que quand ça cogne, ça le fait pas à moitié.
Le festivalier averti opte pour un sac à dos, qui peut aussi servir à se protéger des mouvements de foules qui t’écrasent sur la barrière. Le festivalier averti fait ce qu’il veut pendant les concerts. Encore heureux. Moi, la foule, j’oublie. Je laisse le slam aux pré-ado-pré-pubères.
Le festivalier averti sait se repérer par rapport à un plan. Il observe tout de suites les scènes opposées. C’est le plus simple.
Et enfin, le festivalier averti n’est pas censé se bourrer la gueule puisque l’alcool est interdit, mais on va pas faire comme si, alors même complètement défoncé, quand le festivalier averti ramène un(e) charmant(e) inconnu(e) dans sa tente, le festivalier met une capote.
Météo intérieure : Temps parfait pour un festoch
Dans les oreilles : Wolfmother - Mind’s Eyes
Sous les yeux : Le forum de Solsid