Et bien, décadencez maintenant !

Publié le par Zizanie

Je vais craquer, je vais craquer, je vais craquer. Mon estomac n’en fait qu’à sa tête, et la mienne, de tête, a bien du mal à garder le dessus. Il faut que je m’occupe, il faut que j’écrive. J’ai fumé la moitié de mon paquet, je suis sur les nerfs. Ce n’est pas tant la faim qui me tiraille mais le fait de ne pas pouvoir compenser mon stress par mes goinfreries compulsives. Ni le tricot, ni la lecture, ni les heures passées sur ma bécane ne m’ont apaisé. Samedi, comme prévu, et malgré ma très courte nuit (couchée à quatre heures pour me lever à sept, cours obligent), je me suis gavée de café et je n’ai rien avalé d’autre qu’une clémentine. Rien d’autre ne convenait à mes résolutions. J’ai couru toute la journée, bossé comme une cinglée. J’avais cours à l’aube. Et, malgré la forte envie, au saut du lit, d’aller me  recoucher, je ne pouvais pas ne pas aller en histoire de l’art. Il m’en faudrait vraiment beaucoup plus. J’ai ensuite blablaté un bon moment avec des potes de fac, dans le froid. Je suis passée en coup de vent chez mes parents pour prendre une douche et récupérer des affaires, repartie du côté de la fac travailler dans un café avec une collègue de cours, trois interminables heures. Enfin, direction le septième ciel. Rien de moins.

Car la récompense a été à la hauteur.
Hier, à dix-huit heures trente, je me pointais devant le Zénith pour LE concert que j’attends depuis des mois. Et encore, je me suis modérée, lors de concerts dans des petites salles, j’arrive plusieurs heures à l’avance pour avoir une place correcte. Archive. Comment j’aurai pu rater ce show ? Inconcevable. Déjà aux Solidays, j’avais failli à mon engagement de bénévole pour en profiter jusqu’au bout.
Il a fallu endurer l’attente et la première partie. Ce fut très long, trop long. La salle était bondée.
Et puis, ils sont rentrés sur scène, on a entendu les premières notes de Lights, c’était parti. J’étais littéralement en transe. J’avais les émotions à fleur de peau. Tantôt boostée, tantôt nostalgique, souvent excitée. Cette musique a le don de mettre un coup de fouet à ma libido. J’étais là, les fesses posées sur le plastique rouge du siège et les yeux scotchés sur la scène. Ah ça non, je ne regrette pas de m’être ruinée en achetant le billet. Ruinée est un peu exagéré mais tout de même. Ils nous ont offert un de ces spectacles ! Mes critiques ne sont pas constructives mais je n’ai vraiment rien d’autre à dire que : Waw ! On a eu droit à pas moins de quatre rappels (ou trois, je ne sais plus), avant qu’ils s’envolent pour la Grèce. Le morceau d’adieu, Taste of blood, raisonne encore dans mes oreilles, vingt-quatre heures après.
A déconseiller cependant aux épileptiques : à un moment j’ai failli tourner de l’œil mal à cause des spots, et je ne suis, a priori, pas épileptique.

J’ai quelque peu comblé mes lacunes dodotimesques pendant que Coloc’ rangeait. La belle vie, en somme. Et toute la journée, alors que j’aurai du bosser, j’ai glandé. Depuis mon réveil, je suis vautrée sur ma chaise, devant ma bécane. La télé est allumée, la musique à fond les enceintes. Vraiment pas productive aujourd’hui, la Zizanie.

Bien que cet article soit plutôt court, je vais arrêter là le massacre. Demain, j’aurai sans doute de quoi faire : Lundi, c’est ravioli psy.



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Publié dans Soliloques

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A
Bordel de Cul de Pompe à Merde ! C'te Chanceuse ! Je t'envie trop ! Je parle biensûr du concert...
Répondre
Z
Je m'envie également ;)