Souffler le chaud et le froid

Publié le par Zizanie

Un poil compliqué de venir scribouiller ici. Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque. Sans doute est-ce un mélange de temps, de moyens, de grosse flemme et d’idées. Mais cette fois, c’est un bel article flambant neuf que je mets en ligne. Je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure solution. M’enfin.

J’ai l’impression de stagner. Je me laisse porter par la routine et je ne prends plus le temps de pratiquer mes neurones. Que dis-je, mon neurone. Je suis repartie dans une période où je ne lis plus, je bavarde peu, je sors peu. Je me fais violence pour que ma phase de resocialisation soit florissante. C’est pas gagné.
Et j’ai le sentiment d’avoir épuisé tous les sujets un tant soit peu intéressants. Oh bien sur, pas ici, ça se saurait mais auparavant, dans d’autres écrits, d’autres contextes.
Je n’ai pas vraiment envie de parler d’actualité. Les infos me dépriment alors si je peux éviter d’en rajouter une couche. Surtout que d’autres le font bien mieux que moi.

Je suis dans un  vide intersidéral. Je ne saurais même pas dire si ma vie me plait ou non. Enfin, je sais bien qu’elle ne me plait pas mais je n’ai aucune idée de ce qui pourrait me plaire. Je vire pouffe, c’est terrible. Je deviens superficielle et je hais ça.

Cours, boulot, régime, potins. Rien de plus. C’est affolant. Quel intérêt d’ouvrir un blog pour parler de ça. Dans la case micro-réussites  (encore que), il paraîtrait que j’ai maigri. Dixit une collègue. Dixit ma mère également, mais je doute du caractère objectif de son avis. Ça m’encourage à persévérer. A ne pas bondir sur du pain perdu. L’un de mes péchés mignons. Ou sur un gigantesque tiramisu. N’allons pas trop loin.

Un mois pile que je crève la dalle. Un mois que je bouffe des trucs pas terribles. Alors pour tous ces efforts, je trouve que je n’ai pas assez maigri. Je ne trouverai jamais que j’ai assez maigri. Je ferme mon pantalon sans trop de difficulté et je ne le craque plus. Mais c’est un froc en taille obèse. Alors c’est relatif.

Mon psy s’est mis à me parler de ma vie sentimentale. Je n’y tenais pas vraiment. Je regrette presque de m’être livrée. C’est stupide. Je n’avance pas. Enfin je crois. Bientôt je vais me mettre à faire semblant aussi avec mon psy. Et c’est le début de la fin. Légère envie de mourir. Je ne sais plus si ça va. Je culpabilise de lui répondre non. Y’a un truc qui cloche chez moi. Ce n’est pas possible.

Je n’arrête pas de tousser. Et j’ai des aphtes plein la bouche. Oui, je râle. Et j’ai les hormones en ébullition. J’ai envie de sauter sur tout ce qui bouge. Et je n’aime pas être comme ça et n’avoir rien à me mettre sous la couette. Je fume comme une damnée.

Samedi, j’ai passé l’après-midi et la soirée avec une amie. Entre deux bières, elle m’annonce qu’elle est mariée avec son cousin depuis avril dernier. Je digère. On boit. Pas mal. On parle. Un peu trop. Et on termine sur une Tequila Sunrise dégueulasse. Ça me fait mal au cœur d’avoir payé sept euros cinquante un cocktail avec du jus d’orange chimique dedans. Il y avait une mousse étrange au-dessus. Enfin, on s’est arrêté juste à temps pour ne pas rentrée complètement murgées par le dernier métro. Je ne sais toujours pas si l’autre barjo est arrivée chez elle. Et je ne m’inquiète pas plus que ça, c’est grave.

Au cas où vous l’auriez mal compris : j’ai envie de baiser. Ça me frustre. Ma libido fonctionne un peu trop bien. Et ce n’est pas le bon moment. Alors quoi ? Au rythme où je vais, je suis en train de devenir nonne. Un peu plus et je me fais recoudre. Vision d’horreur. Elle va se taire, la Zizanie, oui.



Météo intérieure : Vent

Dans les oreilles : Dire Straits - Walk of life

Sous les yeux : Mon agenda


Publié dans Soliloques

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A
Prends une douche à jet :-)
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Z
Même le déluge n'y aurait rien fait, je pense. ;)