Fantaisies administratives

Publié le par Zizanie

L’article d’hier étant déjà écrit, je l’ai quand même posté avec quelques heures de retard. Ça vous fait plus de lecture d’un coup.
En effet, mes articles étant un bordel sans nom, ils ne sont pas réutilisables à une date ultérieure. Et autant que vous ayez tous les éléments dans l’ordre chronologique. Et vous avez même droit de réagir aux deux, tiens.
Comme si vous aviez besoin d’une autorisation, vous qui prenez d’assaut mes commentaires, à chaque fois. Ironique, moi ? Si vous n’avez pas envie, je ne vais pas vous forcer. C’est juste que ça fait bizarre de savoir que des gens me rendent visite tous les jours, s’installent chez moi, lisent, prennent peut-être même un café,  et repartent sans laisser de trace. Si ce n’est qu’un chiffre dans les statistiques. Il y en a quelques uns qui l’ont fait, ils n’en sont même pas morts. La preuve, certains ont même commenté à plusieurs reprises. Et je les remercie pour ça, c’est quand même plaisant de savoir (plus ou moins) qui est de l’autre côté de la plume..
En même temps, je ne peux pas vous blâmer pour ça, je suis également de celles qui passent chez les autres et qui repartent comme des voleuses. Alors, je me tais et je laisse place à l’article.



Aussi étrange que ça puisse paraitre, le plan Monopoly en apnée sous la couette avec Alerte incendie m’a reboostée. A la réflexion, ce n’est pas si étrange que ça.

Ministal est au courant que je fais ce que je veux de mon corps, avec qui je veux. Ce n’est pas une raison pour que je le lui apprenne. S’il me demande, je ne nierai pas. Mais je n’irai pas lui raconter de mon plein gré.

Il n’y a vraiment qu’avec Tarabas que j’aie pu lier une telle relation de confiance qu’on en était arrivé à se faire un bilan de nos conquêtes respectives. Et ça nous faisait marrer. Parce qu’à cette époque, aucun de nous deux de doutait de lui. Ni de l’autre d’ailleurs.
Je lui avais plus ou moins demandé de ne s’en tenir qu’à un one-shot avec les nanas en question. Je ne me serais pas sentie à l’aise s’il nouait de vraies relations. Je le connaissais suffisamment pour savoir qu’il n’était pas capable de faire la part des choses. Il ne lui a jamais été possible d’avoir une fucking friend. Soit c’était un one-shot, soit il souhaitait plus.

Tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé de Tarabas. Non, je ne l’ai pas oublié. Loin de là. Cependant, je me sens suffisamment bien avec Ministal (enfin ça reste encore à prouver), pour m’empêcher de parler de lui. Il me manque et je suis toujours aussi nostalgique de notre histoire. J’espère secrètement qu’elle reprenne un jour, mais je sais que je ne me laisserai pas faire.

Même si j’éprouve des sentiments pour Ministal (quels qu’ils soient, je ne parle pas vraiment d’amour), si j’avais un choix à faire, je ne me poserai aucune question et je foncerai tête baissée vers Tarabas.
Aujourd’hui encore, à sa simple évocation, j’ai le cœur qui fait des bonds dans la poitrine, le sourire béat et des papillons dans le ventre. Ils sont tellement bons, ces papillons.
Et ce, deux ans et demi après notre séparation. Et presque six années de folie.
Si seulement j’osais le lui avouer…

J’en suis dingue. Réellement. Peu importe tout ce qu’on s’est fait subir, les sentiments que j’éprouve sont intacts. J’en suis la première surprise.

Il serait peut-être plus honnête que j’arrête de voir Ministal. J’en sais trop rien. J’ai l’impression d’être dans un éternel recommencement.
J’ai rompu avec l’autre à cause de Tarabas. Et là, je m’apprête à faire la même chose.
J’ai essayé. J’ai vraiment essayé de vivre à fond ma relation avec Ministal. Néanmoins, il parait évident qu’il y a un hic.

Enfoiré(e) sentimental(e), dirait Bridget Jones. Et je répondrais : Juste foirée sentimentale.
Et je m’en fous si ça ne veut rien dire. Je me comprends.
J’ai la sensation d’être dans une impasse, quoique je fasse. Je n’arrive pas à m’investir.
J’ai Tarabas dans la peau, c’est flagrant. Et ça me rend dingue.
Comment est-ce possible d’être à ce point amoureuse après toutes ses années. Parce que non contente d’être amoureuse, moi qui n’arrive jamais à le devenir même en y croyant très fort, je l’aime également profondément et totalement.
C’est une des rares personnes pour lesquelles je pourrais faire disparaître le cadavre. Et il y en a réellement peu. Il pourrait me demander n’importe quoi, n’importe quand, je me précipiterai pour lui filer un coup de main (ou un coup de pied, si besoin est).
J’ai une tendresse infinie pour lui. Malgré tous les mauvais plans qu’on a traversé. On ne l’a pas toujours été, l’un envers l’autre. C’était parfois très violent, aussi bien psychologiquement que physiquement.
Mais les sentiments que j’éprouve à son égard semblent inextinguibles. Quoique je tente. Je me peux pas m’empêcher de lui porter un amour inconsidéré. Et entier.



Météo intérieure : Orages

Dans les oreilles : Earth, Wind and Fire - Reasons

Sous les yeux : Bettelheim - Psychanalyse des contes de fées (deuxième essai)


Publié dans Soliloques

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