Des titres et des lettres

Publié le par Zizanie

Et une journée de plus à ne rien faire, une !
Faut dire que j’y mets beaucoup de bonne volonté. A ne rien faire, j’entends.
Je devais passer l’après-midi avec Schtroumpf grognon mais vu l’heure à laquelle j’ai émergé, j’étais pas en état d’y aller.
Forcément, je n’ai pas dormi pour faire une partie de Kamoulox nocturne. Le Kamoulox nocturne n’a rien à envier au Kamoulox diurne, à une exception près : il se joue la nuit.

De la grande Zizanie, dis-donc, aujourd’hui.
Zizanie est en forme, alors elle le dit. Ça devient tellement rare. Zizanie sautille partout. Zizanie harcèle, Zizanie titille, Zizanie est d’humeur taquine.

Zizanie est de bonne humeur, d’ailleurs. Zizanie a eu un cadeau, aujourd’hui. Enfin un cadeau qu’elle s’est payé elle-même. Mais qui est arrivé par la poste. Un cadeau inutile qui ne ferait pas autant plaisir s’il ne l’était pas. Une boiboite en forme de manette Nintendo et des badges. Il m’en faut peu, je vous l’accorde. Une semaine que je l’attendais. Une semaine à embêter tout le monde avec ça. Enfin tous ceux qui ont accès à la boite aux lettres.

« Tout ça pour ça ? »
« J’suis sûre que ça va trainer dans un coin ! »
« Et t’as payé ça combien ? »
Je vous ai déjà dit que j’avais été mise au monde par une rabat-joie chronique ? Elle devait avoir mon grand sourire et mes yeux de môme qui pétillent en travers de la gorge.
M’en fous. D’abord.
Un rien me fait plaisir en ce moment, alors j’en profite. Elle, elle se plaint tout le temps. Et elle ne supporte pas de voir les autres vivre.

J’ai la sensation d’avoir au moins cinq ans de moins. C’est rien cinq ans. Je suis qu’une petite jeunette moi. Alors cinq ans, ça fait déjà toute la différence. Hélas. C’est la petite jeunette qui veut pas grandir qui le dit. A l’âge où le plus insignifiant des coups de fil me faisait bondir de joie. Où je passais des nuits blanches à rêver, comme qui braillerait. Ah nan, grognasse, on commence pas avec les paroles de chansons bidons, sinon je m’y mets aussi. Bah tu viens déjà de le faire, abrutie.

Coloc’ m’a dit qu’il avait réussi à apprivoiser l’accordeur et qu’après la pub Herta, il s’était mis à Harry Potter. Euh. Un jour, tu deviendras un grand guitariste, mon fils. Euh.
Mais non, je ne me moque pas. Un tout petit peu alors. Mais si, j’assume ma médisance.

J’attends ma revanche. Je parle évidemment du Kamoulox. Parce qu’on s’est endormis sur une égalité. Et ça me va pas du tout. Notre ambition, à Tarabas et à moi, c’est de devenir les maîtres suprêmes planétaires du Kamoulox. Rien que ça. Au moins ça. Alors on s’entraine.
Ça faisait longtemps, tiens. A la fin, j’en pleurais de rire au téléphone. Et j’étais pliée en quatre.
Parce que ça non plus, ça ne m’était pas arrivé depuis très (très) longtemps. Passer des heures au téléphone à raconter des conneries.
Je régresse. Et ça fait un bien fou.
Le Kamoulox, j’adore. Au moins autant qu’inventer des mots (et leurs définitions, pour être crédible) au Scrabble.
Ceci dit, rien ne pourra détrôner un concours de contrepèteries dans les règles de l’art. Je suis devenue (presque) imbattable. Vous saviez pas que la contrepèterie, c’était ma grande passion ? Ben maintenant si. Et le pire, c’est que je ne plaisante même pas.

Si j’en suis venue à parler de contrepèteries, c’est que j’ai épuisé mon stock d’âneries pour la journée. Faut me laisser le temps de recharger les batteries. Et c’est pour ça aussi que je vais clore là mon post.

Là.



Météo intérieure : Ciel sans pollution lumineuse

Dans les oreilles : Pixies - Monkey gone to heaven

Sous les yeux : Mes gadgets


Publié dans Soliloques

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Z
John-Bob m'a tuer.
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