Pierres qui roulent amassent le beurre et l’argent du beurre
Le déhanché de Mick Jagger, le doigté de Keith Richards. Shine a light.
La copie rendue, la pression relâchée, j’envoie un message à Bunny. Un ciné ou un café, ça te dit ? Elle a une place pour moi. J’en demandais pas tant. Nous voilà dans Bercy-Village (c’est Disneyland en plus parisien-qui-se-la-pète, oups pléonasme), à la terrasse d’un café, le soleil dans la gueule. J’ai dit soleil ? Premiers vrais signes du printemps. Café-clope. Orgasme. Le cinquième de la journée. Je parle du café. Clope. Clope. Soleil. Bavardages. Potins. Soleil. Le pied. On a deux heures à tuer et des mois de potins à raconter. Le retour de la bourgeasse, le complexe d’Œdipe de son mec, la schizophrénie du mien. Les coups de pute, coups durs, coups de cœur.
On fait les boutiques. Enfin, à notre sauce. Et puis c’est l’heure. La borne refuse de reconnaître la carte. Je m’énerve, je réessaye. On finit à la caisse, comme tout le monde. C’était bien la peine de se la péter. Putain, mais elle est où la salle ? C’est quoi ce truc. Il a dit au premier. Ouais mais là y’a que des numéros pairs. C’est de l’autre côté. Pas grave, y’a toujours un quart d’heure de pubs. La salle est pleine. J’aime pas les gens. Surtout au ciné. Bunny m’entraîne au deuxième rang. Vide. Face à l’écran. L’immense écran. Ce fut d’autant plus impressionnant.
C’est décidé, je deviens gérontophile. Hey toi là, le déhanché mythique de Mick, c’est où tu veux, quand tu veux. Dis, c’est franchement pas sympa d’offrir un trampoline à mes hormones en loucedé. Quand je serai vieille (à vingt-six ans, quand on me refusera la carte 12-25), je serai Keith Richards et je me taperai Mick Jagger. Le légendaire duo Keith-Ronnie, digne de faire mouiller ma culotte de jeune pucelle musicienne. L’énergie du vieux. Tout ça. Je sais pas à quoi ils carburent, mais il n’existe rien de légal qui fasse bouger un sexagénaire comme ça.
Sans transition, on revient au sujet principal de ce blog : moi. Ben tiens, je vais me gêner. Pas besoin d’en dire plus. Sinon vous recommander le film.
Paf, dans la gueule. Mode Nicky Larson activé. La béquille, tiens. J’avais prévenu, on m’avait prévenue, ça m’empêche pas d’être sonnée. Tourne la page, Zizanie.
Passe au paragraphe suivant, en tout cas. Inutile de raconter, ça fera partie des souvenirs à refouler. Allo Surmoi chéri ?
C’est parti pour le sondage du siècle : dîtes, ça vous manque de ne pas pouvoir écouter ce que j’ai dans les oreilles ? Parce que je suis une femme overbookée, voyez-vous. Et donc, je me contente du minimum dans le postage d’article (et pas que dans le postage d’article, d’ailleurs). C’est-à-dire l’article.
Comme personne n’a grogné, j’ai continué à faire sans. Mais si vous m’affirmez que vous les écoutez pour de vrai, je prendrai cinq minutes de mon temps si précieux pour.
Comme la grande majorité des cinglés qui suivent ce blog ne commentent jamais et que je me doute qu’ils ne vont pas plus sortir de l’anonymat aujourd’hui, je mets un sondage dans la colonne de droite. Deux clics et je vous fous la paix. Alors me laissez pas seule face à mes questions existentielles, comme pour les précédents. Certes, le peu de sondages que j’ai mis ici n’étaient pas aussi existentiels. Celui-là l’est.J’en dors plus la nuit.
Que ça n’empêche pas ceux qui ont envie de commenter de le faire. Je n’ai jamais mordu aucun lecteur-blogueur-commentateur. En tout cas, si ça devait arriver, promis, je n’ai pas la rage. En même temps, je ne peux pas vous dire grand-chose, je commente extrêmement rarement les blogs des autres. Même quand j’ai quelque chose à dire.Par snobisme. Parce que j’ai rarement quelque chose à dire. Je me soigne.
Et puis, je vous rappelle que je médisais les blogs avant de créer celui-ci. Faut me laisser le temps. Et Zizanie n’a qu’une quinzaine de mois.
Allez zou, la p’tite voix a déjà voté pour vous z’encourager.
Météo intérieure : Soleil
Dans les oreilles : The Rolling Stones - Shine a light
Sous les yeux : Shine a light
La copie rendue, la pression relâchée, j’envoie un message à Bunny. Un ciné ou un café, ça te dit ? Elle a une place pour moi. J’en demandais pas tant. Nous voilà dans Bercy-Village (c’est Disneyland en plus parisien-qui-se-la-pète, oups pléonasme), à la terrasse d’un café, le soleil dans la gueule. J’ai dit soleil ? Premiers vrais signes du printemps. Café-clope. Orgasme. Le cinquième de la journée. Je parle du café. Clope. Clope. Soleil. Bavardages. Potins. Soleil. Le pied. On a deux heures à tuer et des mois de potins à raconter. Le retour de la bourgeasse, le complexe d’Œdipe de son mec, la schizophrénie du mien. Les coups de pute, coups durs, coups de cœur.
On fait les boutiques. Enfin, à notre sauce. Et puis c’est l’heure. La borne refuse de reconnaître la carte. Je m’énerve, je réessaye. On finit à la caisse, comme tout le monde. C’était bien la peine de se la péter. Putain, mais elle est où la salle ? C’est quoi ce truc. Il a dit au premier. Ouais mais là y’a que des numéros pairs. C’est de l’autre côté. Pas grave, y’a toujours un quart d’heure de pubs. La salle est pleine. J’aime pas les gens. Surtout au ciné. Bunny m’entraîne au deuxième rang. Vide. Face à l’écran. L’immense écran. Ce fut d’autant plus impressionnant.
C’est décidé, je deviens gérontophile. Hey toi là, le déhanché mythique de Mick, c’est où tu veux, quand tu veux. Dis, c’est franchement pas sympa d’offrir un trampoline à mes hormones en loucedé. Quand je serai vieille (à vingt-six ans, quand on me refusera la carte 12-25), je serai Keith Richards et je me taperai Mick Jagger. Le légendaire duo Keith-Ronnie, digne de faire mouiller ma culotte de jeune pucelle musicienne. L’énergie du vieux. Tout ça. Je sais pas à quoi ils carburent, mais il n’existe rien de légal qui fasse bouger un sexagénaire comme ça.
Sans transition, on revient au sujet principal de ce blog : moi. Ben tiens, je vais me gêner. Pas besoin d’en dire plus. Sinon vous recommander le film.
Paf, dans la gueule. Mode Nicky Larson activé. La béquille, tiens. J’avais prévenu, on m’avait prévenue, ça m’empêche pas d’être sonnée. Tourne la page, Zizanie.
Passe au paragraphe suivant, en tout cas. Inutile de raconter, ça fera partie des souvenirs à refouler. Allo Surmoi chéri ?
C’est parti pour le sondage du siècle : dîtes, ça vous manque de ne pas pouvoir écouter ce que j’ai dans les oreilles ? Parce que je suis une femme overbookée, voyez-vous. Et donc, je me contente du minimum dans le postage d’article (et pas que dans le postage d’article, d’ailleurs). C’est-à-dire l’article.
Comme personne n’a grogné, j’ai continué à faire sans. Mais si vous m’affirmez que vous les écoutez pour de vrai, je prendrai cinq minutes de mon temps si précieux pour.
Comme la grande majorité des cinglés qui suivent ce blog ne commentent jamais et que je me doute qu’ils ne vont pas plus sortir de l’anonymat aujourd’hui, je mets un sondage dans la colonne de droite. Deux clics et je vous fous la paix. Alors me laissez pas seule face à mes questions existentielles, comme pour les précédents. Certes, le peu de sondages que j’ai mis ici n’étaient pas aussi existentiels. Celui-là l’est.
Que ça n’empêche pas ceux qui ont envie de commenter de le faire. Je n’ai jamais mordu aucun lecteur-blogueur-commentateur. En tout cas, si ça devait arriver, promis, je n’ai pas la rage. En même temps, je ne peux pas vous dire grand-chose, je commente extrêmement rarement les blogs des autres. Même quand j’ai quelque chose à dire.
Et puis, je vous rappelle que je médisais les blogs avant de créer celui-ci. Faut me laisser le temps. Et Zizanie n’a qu’une quinzaine de mois.
Allez zou, la p’tite voix a déjà voté pour vous z’encourager.
Météo intérieure : Soleil
Dans les oreilles : The Rolling Stones - Shine a light
Sous les yeux : Shine a light