Donde esta la mama de Pedro ?

Publié le par Zizanie

Attention, impressions en vrac. Donc pavé. Je n'arrive pas à faire la part des choses.


L'épisode « Vis ma vie de catalan » est terminé. Je n'aurai que trois choses à dire : Sangria, cerveza y Barça. J'ai pu aller me prosterner devant le Camp Nou et j'ai presque versé ma petite larme en entrant dans les gradins. Le « més que un club » fait son petit effet. Il faut, ce qu'il faut. Ceci dit, beurk le foot. Oups. Et même sous la torture, je n'avouerai pas que je suis rentrée avec plein de babioles estampillées de l'écusson du FCB. L'auberge était en fait un appartement où l'on partageait cuisine et salle de bain avec les autres locataires. Dont un charmant québequois. Premier jour. Je n'avais pas encore intégré que j'étais en Espagne Catalogne. Bonjour. « Ah vous parlez français ! » Vous aussi apparement. « Je suis du Québec. » Forcément, ça aide. Le charmant québéquois sortait de la douche en serviette. Forcément, ça aide. A le trouver charmant. Sauf qu'il était gay jusqu'aux os et qu'il n'a cessé de draguer Tarabas. Je parle français à Barcelone. Et en rentrant à Paris, j'ai été demander où était la navette en espagnol. Et je m'attendais presque à retrouver la Plaça Catalunya et les Ramblas. Que dire de l'essentiel ? C'est à dire Tarabas. On a quand même réussi à se taper dessus deux fois en quatre jours. Evidemment. Tout le reste est irracontable. On n'a pas été aussi complices depuis un bout de temps. Et même si je suis rentrée sans chaussures, je regrette pas une seconde d'être partie. Avec lui. J'ai repris quelques kilos, c'est certain. On n'a pas arrêté de manger. Je suis mal dans mon corps. Pas du tout à l'aise. Je n'ai pas pu savourer. Je me mise la tête à l'envers. Tarabas me ramenait à l'auberge complètement murgée. Je ne sais pas ce que je veux. Il faut que j'arrête de vivre avec Coloc'. Il faut que je prenne mes responsabilités. Il est hors de question que je foute tout en l'air en habitant avec lui. Avec Tarabas. J'ai pas envie de nous bouffer. Je suis paumée. Pour changer. Parce que Coloc' m'a fait une crise de jalousie. C'est lui ou rien. Ce sera Tarabas. Je ne peux pas retourner chez mes parents. Impression d'être dans une impasse. Je ne sais pas quoi faire. Ambiguité malsaine. Je ne suis pas à l'aise. Tant pis pour l'amitié que je porte à Coloc'. Je veux bien la sacrifier au nom de ma sérénité. Wait and see. Pas le courage de regarder la réalité en face aujourd'hui. Envie de pleurer. Je ne sais pas trop de quoi. De colère. De désespoir. Peut-être. Je suis toute seule. Entourée mais toute seule. Je me noie dans Heavenly Sword. Pour éviter de l'entendre. Râler après mon sac au milieu du salon. Les miettes sur le canapé. Je me défoule à coups d'épée. Aimerais avoir Coloc' en face. Les graphismes sont exceptionnels. Rien à redire de ce côté-là. Remercie Coloc' d'avoir investi dans une PS3. J'évite de penser. Pour éviter de craquer. Je vais craquer. J'ai pas envie. Il faut que je me reprenne. Rapidement. Soit j'assume et je supporte, soit je me bouge. Je vais assumer tout court. Mal le vivre. Et on verra. Serais capable de faire n'importe quoi. Sur un coup de tête. Attention, danger. J'ai envie de me laisser aller mais j'en suis incapable. Je retiens tout. Et ça fait trop. Je n'arrive pas à faire autrement. Envisage de retourner voir un psy. Mais ne sait pas vers qui me tourner. J'en ai fait plusieurs et je suis toujours revenue au point mort. Envisage même d'accepter de prendre des bonbons qui font sourire. Parce que ça devient insupportable. Et qu'il faut que je fasse quelque chose. J'ai envie de tout plaquer. Ciao, à plus les nuls. Avec Bunny, on a décidé de se faire une cérémonie de nettoyage spirituel. A la vodka. Pour désinfecter tout ça. On se fait nonnes. Nonnes alcooliques mais nonnes quand même. Tous les mêmes, toutes les mêmes. Tous des connards, toutes des salopes. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil mais ranafout. Nous on se bourre la gueule et on se fait nonne. Tant pis pour mon foie. J'en ai marre de penser. Je veux m'anesthésier. Et me taper la tête contre le mur, ça fait des bosses. Les bosses, c'est comme les brûlures, ça se voit trop. Toujours ce foutu sourire épinglé sur le visage. M'arracher la peau du bras avec les ongles. Pour être sûre que j'existe. Pour ressentir quelque chose. Je suis vide. Je n'ai envie de rien. Tout m'ennuie. Je m'ennuie. Très vite. Je me lasse de tout. Très rapidement. Je m'enflamme et me lasse. Toujours le même manège. Je commence à me connaître. Mais je n'arrive pas à lutter contre. Moi. Je suis l'ennemi à abattre. Je suis mes démons intérieur. J'ai l'impression de devenir cinglée. Sinon Barcelone, c'était bien. Sauf que ça m'a un peu détraquée. Je vais me laisser le temps de. Reprendre le rythme. Bouger. Arrêter de réfléchir. Laisser Tarabas revenir. Ou fuir. Je ne sais plus ce que je dois faire. Ce que j'ai envie de faire. Il faut que je laisse reposer tout ça. Que je prenne du recul. Je vais bien. Si, si, je vais bien. Il paraît. J'ai bonne mine. Trompe-couillon. Benetint, surtout. Comment je ferais sans ? Ce truc fait tout. Un coup d'anticerne, un coup de mascara et personne ne se doute que trois minutes avant, j'étais livide est cernée avec deux énormes cernes marrons autout des yeux.



Météo intérieure : Tempête

Dans les oreilles : Oasis - Stand by Me

Sous les yeux
:
Les deux-cents posts en retard

Publié dans Soliloques

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