Il faut vivre vite, mourir jeune, faire un beau cadavre

Publié le par Zizanie

You wanna know why? Because I don't trust myself with you.

Quatrième noyage pour Georges, deuxième du nom. Ramené à la vie par un maitre-nageur prévenant. Après la douche, le bain dans le lavabo, il a eu droit cette fois à la bouteille d'eau qui se renverse dans le sac. Tout déboussolé qu'il était, il me faisait croire qu'il se chargeait tout seul au milieu de la gare de Nice. A d'autres, hein. Je veux bien croire que je suis passablement d'humeur électrique, mais je préfèrerais que tu te reposes.

Le maitre-nageur en question était le sosie de James Franco. Si ça ne te dit rien, c'est le sourire ravageur qui se tape Harvey Milk dans le film du même nom. Le problème avec James Franco, c'est qu'il fait partie des beaux mecs qui perdent tout leur charme parce qu'ils savent qu'ils sont beaux. Un mec excessivement sûr de lui ça me rend complètement indifférente.

It's okay you can laugh, I promise I won't tell anyone.

Et Schtroumpf grognon de répondre, à la sortie du cinéma : « Alors ça, c'est bien la preuve que t'as viré goudou. »
Pourtant Sean Penn, qui est pourtant objectivement (ou pas) moins beau et surtout plus vieux (je prends l'exemple de Sean Penn, pour garder un minimum de cohérence dans ce joyeux bordel), c'est où il veut et quand il veut. Sean, prends-moi toute.
« Gérontophile ! Jodie Foster et maintenant Sean Penn, tu veux ouvrir une maison de retraite ? »

Rah Jodie. Je peux pas te laisser qualifier ma Jodie de vieille peau fripée. Parce qu'une Meg Ryan toute bouffie, c'est mieux ?
« C'est dégueulasse, tu dragues que les vieux. »
C'est pour te laisser les à-peine-majeur-et-encore-y'en-a-on-se-demande-s'ils-ont-déjà-mué.
Et Jolene, c'est pas pareil. Elle ne mue pas et elle n'a pas une ombre de vague duvet qu'elle essaye vainement de faire pousser au-dessus de la lèvre. Nanméoh.

"I love you"?
My God. You are completely pussy-whipped.

Tant mieux, ça me fait une bonne excuse pour ne pas répondre aux messages. Ne te méprends pas, lecteur, je n'ai pas volontairement (ni involontairement d'ailleurs) été m'immerger dans un grand trou plein d'eau. Le maitre-nageur n'était pas en slip de bain mais en tablier. C'était le sommelier de chez Carrouf. Qui a sauvé Georges des eaux. Biblique. Un saint homme, ce maitre-nageur.

Promis lecteur, ce post est le dernier où je glisse subliminalement des extraits de Cruel Intentions. Promis. J'y peux rien si Sarah Michelle Gellar a squatté Sunnydale, moi. Et puis, c'est toujours moins pire que Gossip Girl. Avec une Blair au bord des larmes qui demande : « And tell me if what you feel for me is real or if it's just a game. »
It's just a game. Mouahahaha. Enfin quand on sait ce qu'il se passé dans l'épisode suivant, c'est moins drôle. Voir article précédent. Mais quand même.

Putain, c'est épuisant d'essayer d'aller bien. Non seulement je garde la tête hors de l'eau, mais je nage à contre-courant. Pas possible de se balader dans l'un de mes quartiers préféré de Paris sans tomber sur l'une des boutiques de la célèbre marque qui porte son nom. Non, Tarabas ne se prénomme pas Zadig et Voltaire. Ni Erotokritos. Ni Manoush d'ailleurs. Et ça fait beaucoup rire Bunny quand je me mets à pester devant la porte de la boutique. On se demande encore pourquoi je déteste faire du shopping.

Ce qui est affolant, c'est le nombre de chansons que j'associe directement à Tarabas. Inconsciemment. C'est insupportable. Il y a des tonnes de chansons que je ne peux plus écouter dans avoir le cerveau dans l'estomac. Faudrait pas qu'elle tarde trop, cette guérison, marre d'être en quarantaine. Grippe T. Aucun vaccin disponible. Bilan : un mort. Dois jouer les phœnix. Classe. Mot compte triple.



Météo intérieure
 :
Humide

Dans les oreilles
 :
Hubert-Félix Thiéfaine - Je t'en remets au vent

Sous les yeux : Zoé Valdés - Cher premier amour

Publié dans Soliloques

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